
Quand le narcissisme devient une vertu
Lorsque Donald Trump a traversé le tarmac de la base aérienne conjointe Elmendorf–Richardson, à Anchorage, pour saluer Vladimir Poutine, cela ressemblait moins à de la diplomatie qu’à un duel d’ego devant le monde entier. D’un côté, un ancien officier du KGB, déterminé à redessiner les frontières et à restaurer la « Mère patrie ». De l’autre, un dirigeant tourné en dérision par les élites comme étant peu sérieux, mais désireux de revêtir le manteau de faiseur de paix—et, qu’on le dise tout haut